DEFI AZIMUT

3 QUESTIONS A THOMAS RUYANT

Trois questions :

1) Comment abordes-tu le Défi Azimut et peux-tu nous parler de cette épreuve en deux temps ?

Je suis excité de prendre le départ demain, vendredi, du Défi Azimut car je vais naviguer aux côtés d’autres monocoques IMOCA qui seront au départ du Vendée Globe. J’ai beaucoup navigué cette saison, notamment sur l’ArMen Race, le Record SNSM, la Dhream Cup, mais sans de grandes réelles confrontations. Sur le Défi Azimut, nous allons pouvoir nous jauger, à quelques semaines du départ du Vendée Globe. En même temps, nous n’allons pas faire de folies sur l’eau ! Nous devons faire attention à nos machines et ne pas prendre trop de risques. Demain, nous partons pour 24 heures de course où je vais naviguer totalement en solitaire. Je serai accompagné d’un preneur de son et d’un veilleur car il y a beaucoup de trafic sur le parcours du défi. Le vent sera mou au départ puis il va se renforcer en venant du Sud. Dimanche, place aux runs au large de Lorient et un tour de l’île de Groix… J’embarque des invités et cela sera une nouvelle occasion de voir comment se comportent nos adversaires qui seront tous en configuration « Vendée Globe ».

2) Ces dernières semaines, tu as enchaîné un grand événement à Dunkerque, des navigations, de nombreuses sollicitations à terre. N’est ce pas trop difficile de rester focus sur ta participation à ton premier Vendée Globe ?

Les journées sont bien remplies depuis mon retour de vacances début août. J’ai enchaîné la Drheam Cup, un convoyage entre Roscoff et Dunkerque et de nombreuses sollicitations. J’ai été très heureux d’amener mon voilier à Dunkerque début septembre. L’aventure du « Souffle du Nord pour Le Projet Imagine » est collective et j’ai pris du plaisir à partager mes sentiments avec les organisations et supporters mécènes, ainsi que des écoliers qui me suivent. Avec Le Projet Imagine, Le Souffle du Nord a monté une aventure fantastique, riche de sens et de valeurs. Cela me correspond pleinement et me porte dans mon défi sportif ! Ensuite, j’ai participé à la conférence de presse du Vendée Globe pendant que l’IMOCA Le Souffle du Nord a subi quelques vérifications à terre sous la houlette de Laurent Bourgués. Depuis, je suis revenu à Lorient. J’ai, par exemple, navigué hier et constaté, à nouveau, que je me sens bien à bord. J’ai pris mes marques. Je ne tâtonne plus comme en 2015. Je suis serein à bord. J’ai réussi également à me préserver en famille. C’est très important.

3) Quel est ton programme jusqu’au 6 novembre ?

La semaine prochaine, dans la foulée du Défi Azimut, j’ai prévu deux jours d’entraînement avec Tanguy Leglatin et « Initiatives Cœur » de Tanguy de Lamotte. Je vais aussi, à terre, me concentrer sur les derniers préparatifs et surtout sur le matériel embarqué, tout ce qui est mécanique, électrique, électronique et hydraulique. Enfin, on convoiera le bateau pour les Sables d’Olonne afin d’être au port Olonna le 15 octobre comme prévu dans les instructions de course. On abordera alors la dernière ligne droite. J’ai prévu d’être présent aux Sables d’Olonne du 15 au 23 octobre puis du 27 octobre au jour du départ. Entre temps, du 23 au 27 octobre, je vais me sortir totalement du cadre « Vendée Globe ».

En savoir plus sur le défi Azimut : http://www.defi-azimut.net/

Photo Pierre Bouras

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