L'édition 2016 du challenge de voile des grandes écoles a eu lieu le 1er mai, à Armentières
Pas tout à fait ! Ils étaient 13 équipages à vouloir en découdre pour la nouvelle édition de ce challenge organisée par la CRGE1, avec l'aide de la Ligue de voile des Hauts de France et l'association de Classe 470. Pour l'occasion, presque tous les équipages ont emprunté leur 470. On ne peut d'ailleurs que féliciter les nombreux propriétaires ou clubs qui ont accepté de confier aux jeunes navigateurs leur bateau fétiche, le temps de la régate. Sans eux, cette régate n'existerait pas ! Il faut aussi remercier l'indéfectible ambassadeur de la série 470 de la région et président de jury de course, Thierry Nollet, qui a fait l'exploit de convaincre les propriétaires pour proposer 11 bateaux à prêter ! Les écoles commencent à s'équiper. HEI possède déjà son propre 470. Le treizième bateau était un intrus : le Jet de l'EILCO sauvé (de la terre) d'une sépulture promise grâce à des élèves de l'école (Nina Caparos, Remy Vérove et Médéric Lebouvier) qui ont passé quelques week-ends pour lui redonner une nouvelle vie. Cela méritait bien d'être admis à participer à ce challenge malgré le m² de voilure supplémentaire. Le Président de l'association nationale de Classe 470, Gildas Pouliquen, a dû se cacher les yeux ...
Moyenne d'âge des équipages : 21 ans ! Autant dire qu'ils ont la fougue ! Tous venus pour voler la barre sacrée à l'Ecole Centrale qui, vainqueur de l'édition 2015, remettait son trophée en jeu. A la lecture des prévisions 5 jours plus tôt, il fallait prévoir les vêtements de pluie et de grand froid pour résister à une météo qui se promettait virulente. Le jour venu, miracle : lunettes de soleil pour un temps idéal comme celui que l'on espère le jour d'un examen de permis bateau. Seule la direction du vent avait tenu sa promesse.
10h30 : tous les équipages étaient sur le ponton du club de voile, en train d'écouter les consignes du Président du comité de course et la présentation du grand classique Parcours Olympique. Il est 11H, le gros de la flotte de bateaux est sur la ligne de départ, sauf les petits retardataires, qui vaquaient à leurs derniers réglages techniques (on ne les dénoncera pas, mais c'est facile de voir qui est DNC à la première manche …). Chacun est en attente du signal de départ de l'arbitre Philippe
Pasquesoone devant une ligne située tout près du club (avantage du vent du nord), pour le grand plaisir des spectateurs.
4 bateaux de l'école HEI (bravo à Charles de Franssu d'avoir réussi à motiver ses copains pour lancer une armada de quatre bateaux), deux ENSIAME, deux CENTRAL, un CESI, un EILCO, un ISEN et un UTC (the last but not the least ...) passeront donc la ligne de départ. Mais où sont les écoles de commerce que nous avions déjà vu les années précédentes : EDHEC, SKEMA, IESEG,... ?
Lors des premières manches, les coureurs ont fait preuve de timidité, ne risquant pas les faux départs. Tout était calme. Il a fallu une voie d'eau sur le 4'7 d'HEI_3 pour que la sécurité ait un peu d'occupation et emmène sur la plage le bateau rempli au 3/4 d'eau avant qu'il ne coule ! A l'arrivée de la première, le barreur Kervarec et son équipière Solène Prat de ENSIAME1 avaient visiblement envie de défendre la réputation des Bretons en arrivant en tête. C'était sans compter la pugnacité de l'équipage Bothorel et Naz du bateau de l'UTC qui ne lâchera plus la première place lors des cinq manches suivantes : les écoles Cht'i vont regretter l'arrivée des écoles picardes dans la CRGE ... !
Le vent ayant un peu monté le matin, nous avons eu le droit au dessalage de la journée. Merci au bateau HEI_2 pour le spectacle du resalage, toujours aussi impressionnant lorsqu’il est bien mené.
Dans la série des anecdotes, on se souviendra aussi du barreur Verhove de l'EILCO qui, bien appliqué à lutter contre le vent pour garder le bateau à plat, a réussi une belle pirouette arrière avant de plonger dans une eau pas encore très chaude, alors que la sangle de rappel de son bateau avait lâché à quelques mètres de l'arrivée, laissant seul et médusé, son équipier Debouvier. Le Macgyver de l'EILCO réparera la sangle pendant la pause avec ... des clous !
C'est à la dernière manche que l'on a vu les plus beaux duels, CENTRAL_2 mettant la pression à 1 CRGE : Conférence Régionale des Grandes Ecoles ses deux rivaux sur tout le parcours jusqu’aux derniers centimètres. La victoire de manche leur a échappé à l'enroulement de la dernière bouée sous le vent en laissant une ouverture à leurs prétendants. Beau suspens !
Enfin, on retiendra aussi les équipages du CESI et de l'ISEN qui ont mérité un premier prix ex aequo de bonne humeur !
A la remise des prix, l'école centrale a dû céder « La Barre » des vainqueurs à l'UTC avec les félicitations de Daniel Coutelier, Président de la CRGE et de Jean Pierre Hillewaere, délégué général.
Pas tout à fait ! Ils étaient 13 équipages à vouloir en découdre pour la nouvelle édition de ce challenge organisée par la CRGE1, avec l'aide de la Ligue de voile des Hauts de France et l'association de Classe 470. Pour l'occasion, presque tous les équipages ont emprunté leur 470. On ne peut d'ailleurs que féliciter les nombreux propriétaires ou clubs qui ont accepté de confier aux jeunes navigateurs leur bateau fétiche, le temps de la régate. Sans eux, cette régate n'existerait pas ! Il faut aussi remercier l'indéfectible ambassadeur de la série 470 de la région et président de jury de course, Thierry Nollet, qui a fait l'exploit de convaincre les propriétaires pour proposer 11 bateaux à prêter ! Les écoles commencent à s'équiper. HEI possède déjà son propre 470. Le treizième bateau était un intrus : le Jet de l'EILCO sauvé (de la terre) d'une sépulture promise grâce à des élèves de l'école (Nina Caparos, Remy Vérove et Médéric Lebouvier) qui ont passé quelques week-ends pour lui redonner une nouvelle vie. Cela méritait bien d'être admis à participer à ce challenge malgré le m² de voilure supplémentaire. Le Président de l'association nationale de Classe 470, Gildas Pouliquen, a dû se cacher les yeux ...
Moyenne d'âge des équipages : 21 ans ! Autant dire qu'ils ont la fougue ! Tous venus pour voler la barre sacrée à l'Ecole Centrale qui, vainqueur de l'édition 2015, remettait son trophée en jeu. A la lecture des prévisions 5 jours plus tôt, il fallait prévoir les vêtements de pluie et de grand froid pour résister à une météo qui se promettait virulente. Le jour venu, miracle : lunettes de soleil pour un temps idéal comme celui que l'on espère le jour d'un examen de permis bateau. Seule la direction du vent avait tenu sa promesse.
10h30 : tous les équipages étaient sur le ponton du club de voile, en train d'écouter les consignes du Président du comité de course et la présentation du grand classique Parcours Olympique. Il est 11H, le gros de la flotte de bateaux est sur la ligne de départ, sauf les petits retardataires, qui vaquaient à leurs derniers réglages techniques (on ne les dénoncera pas, mais c'est facile de voir qui est DNC à la première manche …). Chacun est en attente du signal de départ de l'arbitre Philippe
Pasquesoone devant une ligne située tout près du club (avantage du vent du nord), pour le grand plaisir des spectateurs.
4 bateaux de l'école HEI (bravo à Charles de Franssu d'avoir réussi à motiver ses copains pour lancer une armada de quatre bateaux), deux ENSIAME, deux CENTRAL, un CESI, un EILCO, un ISEN et un UTC (the last but not the least ...) passeront donc la ligne de départ. Mais où sont les écoles de commerce que nous avions déjà vu les années précédentes : EDHEC, SKEMA, IESEG,... ?
Lors des premières manches, les coureurs ont fait preuve de timidité, ne risquant pas les faux départs. Tout était calme. Il a fallu une voie d'eau sur le 4'7 d'HEI_3 pour que la sécurité ait un peu d'occupation et emmène sur la plage le bateau rempli au 3/4 d'eau avant qu'il ne coule ! A l'arrivée de la première, le barreur Kervarec et son équipière Solène Prat de ENSIAME1 avaient visiblement envie de défendre la réputation des Bretons en arrivant en tête. C'était sans compter la pugnacité de l'équipage Bothorel et Naz du bateau de l'UTC qui ne lâchera plus la première place lors des cinq manches suivantes : les écoles Cht'i vont regretter l'arrivée des écoles picardes dans la CRGE ... !
Le vent ayant un peu monté le matin, nous avons eu le droit au dessalage de la journée. Merci au bateau HEI_2 pour le spectacle du resalage, toujours aussi impressionnant lorsqu’il est bien mené.
Dans la série des anecdotes, on se souviendra aussi du barreur Verhove de l'EILCO qui, bien appliqué à lutter contre le vent pour garder le bateau à plat, a réussi une belle pirouette arrière avant de plonger dans une eau pas encore très chaude, alors que la sangle de rappel de son bateau avait lâché à quelques mètres de l'arrivée, laissant seul et médusé, son équipier Debouvier. Le Macgyver de l'EILCO réparera la sangle pendant la pause avec ... des clous !
C'est à la dernière manche que l'on a vu les plus beaux duels, CENTRAL_2 mettant la pression à 1 CRGE : Conférence Régionale des Grandes Ecoles ses deux rivaux sur tout le parcours jusqu’aux derniers centimètres. La victoire de manche leur a échappé à l'enroulement de la dernière bouée sous le vent en laissant une ouverture à leurs prétendants. Beau suspens !
Enfin, on retiendra aussi les équipages du CESI et de l'ISEN qui ont mérité un premier prix ex aequo de bonne humeur !
A la remise des prix, l'école centrale a dû céder « La Barre » des vainqueurs à l'UTC avec les félicitations de Daniel Coutelier, Président de la CRGE et de Jean Pierre Hillewaere, délégué général.
Gilles ROUSSEL.