Les jeunes dunkerquois de Voile Ambition Dunkerque, soutenus par la Communauté urbaine de Dunkerque et les Dunes de Flandre, ont débuté la partie méditerranéenne du Tour de France à la Voile mercredi. Malgré un résultat décevant hier sur le raid côtier lancé sur le plan d’eau de Roses, la bande à Timothée Deplasse a redressé la barre aujourd’hui sur les circuits en stade nautique, avec notamment une cinquième et deux belles sixièmes positions courues dans des conditions météorologiques parfaites pour la navigation. La jeunesse dunkerquoise sur la grande boucle hexagonale nautique continue son apprentissage du haut niveau et progresse continuellement au contact de régatiers – adversaires aguerris. Au classement général, les nordistes sont 19ème et 7ème en amateur.
Le palpitant est à son comble. L’équipier d’avant égraine les secondes avant le départ. Le barreur fait en sorte de ne surtout pas couper la ligne imaginaire qui va permettre au Diam 24 dunkerquois de lâcher les chevaux sous peine de disqualification. Top, c’est parti… Au vent de travers, allure peu commune pour un départ, Dunkerque Voile, accompagné de ses 23 concurrents, s’en va pour la première marque de parcours. La voile d’avant puissante est déroulée. Dans le vent médium du jour (16 nœuds) sur le plan d’eau de Roses, les trois membres d’équipage cherchent à trouver la meilleure position pour l’équilibre des trois pattes de leur multicoque. Quelques minutes après la délivrance, voilà le navire dunkerquois déjà à faire son choix entre les deux premières bouées disposées. Il faut se faire une place, potentiellement laisser de l’eau aux adversaires engagés et c’est le retour vers la marque initiale. Le tacticien du bord, qui règle également la grand-voile, a fait son choix si une option est absolument à privilégier. L’équipier d’avant s’affaire aux réglages de son génois ou de son gennacker asymétrique. Le barreur, tout en s’occupant du chariot de grand-voile, est concentré sur la trajectoire de son trimaran. En 15 minutes, la manche est bouclée. Tout a été très vite. La capacité d’adaptation des régatiers est primordiale et surtout la réactivité face aux aléas météorologiques possibles et aux situations liées aux autres. Les régates en stade nautique, du Tour de France à la voile, sont intenses. Ce jour à Roses, Dunkerque Voile en a enchaîné six et réalise l’un de ses meilleurs résultats depuis le départ de la Communauté urbaine de Dunkerque le 10 juillet dernier (13ème au classement de ce jeudi). Clément Meister à l’avant, Timothée Deplasse, skipper et tacticien, et Arthur Meurisse ont le sourire avant de prendre la route pour Gruissan où, dès demain, les sportifs du Tour de France participeront à un raid côtier. « Nous repartons de Roses dans une bonne dynamique » déclarait Thibault Cour en train de dégréer Dunkerque Voile puis de le mettre dans sa grande remorque, « ça fait du bien pour le moral de l’équipage » insistait Fred Watteau, le coach. « Même si nous avons eu des problèmes sur les départs, nous avons toujours réussi à revenir et la tactique était propre. Nous avons le potentiel. Il manque une petite étincelle pour faire encore mieux sur ces stades nautiques qui demandent une sacrée coordination autant dans les manœuvres que dans la communication embarquée. »
Pour suivre l’équipage sur le Tour de France à la voile (brèves, articles, photos, videos, LIVE…) :
Les jeunes dunkerquois de Voile Ambition Dunkerque, soutenus par la Communauté urbaine de Dunkerque et les Dunes de Flandre, ont débuté la partie méditerranéenne du Tour de France à la Voile mercredi. Malgré un résultat décevant hier sur le raid côtier lancé sur le plan d’eau de Roses, la bande à Timothée Deplasse a redressé la barre aujourd’hui sur les circuits en stade nautique, avec notamment une cinquième et deux belles sixièmes positions courues dans des conditions météorologiques parfaites pour la navigation. La jeunesse dunkerquoise sur la grande boucle hexagonale nautique continue son apprentissage du haut niveau et progresse continuellement au contact de régatiers – adversaires aguerris. Au classement général, les nordistes sont 19ème et 7ème en amateur.
Le palpitant est à son comble. L’équipier d’avant égraine les secondes avant le départ. Le barreur fait en sorte de ne surtout pas couper la ligne imaginaire qui va permettre au Diam 24 dunkerquois de lâcher les chevaux sous peine de disqualification. Top, c’est parti… Au vent de travers, allure peu commune pour un départ, Dunkerque Voile, accompagné de ses 23 concurrents, s’en va pour la première marque de parcours. La voile d’avant puissante est déroulée. Dans le vent médium du jour (16 nœuds) sur le plan d’eau de Roses, les trois membres d’équipage cherchent à trouver la meilleure position pour l’équilibre des trois pattes de leur multicoque. Quelques minutes après la délivrance, voilà le navire dunkerquois déjà à faire son choix entre les deux premières bouées disposées. Il faut se faire une place, potentiellement laisser de l’eau aux adversaires engagés et c’est le retour vers la marque initiale. Le tacticien du bord, qui règle également la grand-voile, a fait son choix si une option est absolument à privilégier. L’équipier d’avant s’affaire aux réglages de son génois ou de son gennacker asymétrique. Le barreur, tout en s’occupant du chariot de grand-voile, est concentré sur la trajectoire de son trimaran. En 15 minutes, la manche est bouclée. Tout a été très vite. La capacité d’adaptation des régatiers est primordiale et surtout la réactivité face aux aléas météorologiques possibles et aux situations liées aux autres. Les régates en stade nautique, du Tour de France à la voile, sont intenses. Ce jour à Roses, Dunkerque Voile en a enchaîné six et réalise l’un de ses meilleurs résultats depuis le départ de la Communauté urbaine de Dunkerque le 10 juillet dernier (13ème au classement de ce jeudi). Clément Meister à l’avant, Timothée Deplasse, skipper et tacticien, et Arthur Meurisse ont le sourire avant de prendre la route pour Gruissan où, dès demain, les sportifs du Tour de France participeront à un raid côtier. « Nous repartons de Roses dans une bonne dynamique » déclarait Thibault Cour en train de dégréer Dunkerque Voile puis de le mettre dans sa grande remorque, « ça fait du bien pour le moral de l’équipage » insistait Fred Watteau, le coach. « Même si nous avons eu des problèmes sur les départs, nous avons toujours réussi à revenir et la tactique était propre. Nous avons le potentiel. Il manque une petite étincelle pour faire encore mieux sur ces stades nautiques qui demandent une sacrée coordination autant dans les manœuvres que dans la communication embarquée. »
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